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La customisation d'opinel est un moyen d'aborder la coutellerie trés ludique et satisfaisant. Nous avons tous eut un opinel dans la poche, et il se peut qu'il ait quelque peut souffert. L'envie de lui redonner une nouvelle vie peut nous prendre, et c'est le but de ce petit tutorial.

La restauration d'opinel (la customisation) est à la porté de tous et de toutes et ce avec peu de matériel.

En espérant que ces petites indications vous donne envie de jouer vous aussi.

 

Matériel nécessaire

1 opinel (ici un N°8 mais un 7 ou 6 se travaille trés bien)

Ponceuse à bande avec bande 80-120. (pas obligatoire).

Dremel (ou copie) avec tambour de ponçage 40 -120, feutre de polissage, roue de fil de fer laiton ou acier, pate à polir.

Rape à bois

Limes

Papier de verre 40-80-120-320-600

Pierre à affuter

Petit étaux.

Bois divers ( bambou dans le cas présent)

Colle à bois, huile de lin, cire d'abeille.

Pour information, afin de réaliser un opi Bird, l'usage de matériel électriques dangereux peut être nécessaire. Il faut travailler en se protégeant, les yeux avec un masque, les mains avec des gants, et le nez avec un masque. Les poussières d'aciers et de bois se révelant nocives pour la santé.

 

 

Pour commencer voici la lame de l'opinel n°8 qui a subie les transformations. On voit que cette lame à souffert, la pointe est brisée le fil est détruite et l'acier est patiné.

Gros plan sur le marquage, l'opinel est assez récent. le manche et la virole par contre étaient en parfait état.
Gros plan sur la lame qui a du servir de levier (tant la pointe que le tranchant).

Pour commencer la customisation, placer l'opinel dans un étaux. Personnellement je me sers de lino pour que les mords de l'étaux n'abime pas le bois (enfin la pièce à serrer), mais du sopalin, ou tout autre matériaux tampon peut faire l'affaire.

Pour délimiter l'endroit ou je vais arreter l'enlèvement de matière, je donne un petit coup de scie à métaux ( à peu prés à 3mm du bord de la "courroie" qui maintient la virole. Il faut bien faire attention à ne pas toucher à cette petite courroie de bois, car c'est elle qui permet à la virole de fonctionner correctement;

J'attaque donc le coté à la rape à bois plate. (Ou à la ponceuse à bande) en fonction de la rapidité de travail que l'on attend et de la confiance que l'on a en soit.

Aprés quelques coups de rape à bois et quelques secondes de ponceuse (bande grain 80-120). Il faut ensuite faire la même chose de l'autre coté. En règle générale j'enlève 3-4mm de matière de chaques cotés. C'est assez difficile de jauger. En fait c'est en fonction de l'épaisseur des plaquettes que l'on veut mettre. Pour l'opibird, il faut faire attention à ne pas enlever trop de matière de façon à ce que les arrondis d'origines soient préservés. et que les plaquettes puissent avoir l'aspect des ailes.
Pour fignoler le plat de la partie travaillé, je coince une pierre à huile enroulé dans du papier de verre dans un étaux (grain100-120) et je passe ensuite le plat de chaque coté dessus de manière régulière de façon à applanir complétement les cotes.
Voici ce que cela donne une fois les deux cotés prés.

Ensuite j'ai donné la forme à la lame. Je dessine sur la lame au marqueur à CD la forme que je veux obtenir .

Ensuite deux solutions.

Version 1: Je coupe à 1-2mm (à la dremel avec les disques à tronçonner ) de la ligne en suivant cette dernière. La marge permettra d'effectuer les finitions et laisse un peu de marge d'erreur car quand on coupe le risque de dérraper est fort.Ensuite on effectue la finition ou l'arrondie à la ponceuse à bande. Sur la photo, on voit comment je me sers du tambour à poncer pour effectuer la finition. (Grain 120). Le tambour tourne rapidement et j'applique par des va et vient régulier et rapides (ne pas rester en contact avec le tambour au même endroit afin de ne pas attaquer l'acier trop violemment au même endroit). De cette manière on peut réaliser des arrondis trés propres.

Version 2 : On n'utilise que la ponceuse à bande, et la dremel mais sans couper. On applique la lame sur la bande de la ponceuse en action (grain 80-120). Il faut faire attention à ne pas appliquer la lame dans le sens contraire de défillement de la bande. En effet, cette action risque de couper la bande et de la faire éclater. (et par conséquent de blesser).Appliquer donc la lame par des mouvements de va et vient rapide dans le sens de défilement. (De plus si vous appliquer la lame dans le sens inverve du défilement, la lame risque d'être projetée vers l'opérateur ce qui est trés dangereux).

Une fois la lame mise en forme, on peut utiliser la dremel avec les tambours de grain 120 a faible vitesse pour affiner le grain sur le dos de la lame ainsi travaillée.

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Afin de réaliser le placage en bambou, il faut une plaque de bambou. On aura au préalable fendu une bande d'une dimension légèrement supérieur à ce que l'on veut utiliser. Ensuite à la ponceuse à bande (ou la lime) on applanie le bambou de façon à coller deux morceaux plan l'un à l'autre

Photo du collage, comme on le voit je n'hésite pas à mettre un trop plein de colle, Faire glisser les deux morceaux à coller l'un sur l'autre de façon à enlever l'air et bien étalier la colle.

On enlèvera le trop plein avec un coton tige ou un chiffon. Il faut veiller à ce que la plaquette soit de cotes supérieures à la forme définitive. Afin de pouvoir retravailler la forme.Le surplus de colle sera de toute façon enlever aux papier de verre lors de la mise en forme.

Pour couper du bambou, il est recommandé de mettre du ruban adhésif à l'endroit ou l'on coupe afin de ne pas éclater la partie supérieure de l'herbe .C'est beaucoup moins joli si l'on eclate un morceau d'une plaquette.

La photo ci contre montre la découpe que l'on va effectuer sur le montage (plaquettes-opinel) afin de pouvoir coller la plaquette du talon. On peut mettre l'angle que l'on souhaite. Le tout c'est de vérifier que la nouvelle taille de lame entrera une fois le talon collé.

La base du trait correspond en fait à 1mm de l'endroit ou la pointe de la lame entre dans la fente du manche.

Les plaquettes plus ou moins mise en forme à la ponceuse, et à la dremel. Le talon est en train d'être collé. une fois l'ensemble sec, on met en forme à la ponceuse et la dremel et on finie au papier de verre. Il faut aussi prévoir une cavité au bord du talon afin de pouvoir saisir la lame qui a été retaillée. C'est d'ailleurs pour cela que la plaquette du talon dépasse du montage afin de pouvoir mettre en forme dans la continuité du manche à l'aide des tambours de poncage sur dremel (gros grain) pour attaquer la forme et grain fin pour la finition.
Voici la forme que l'on donne a l'arrière du manche afin de pouvoir saisir la lame. On voit que la partie du talon qui dépassait du manche s'incrit dans la continuité mouvement.

Voila le produit fini. Le talon a été arrondie les plaquettes sont retravaillées.

Une fois la forme obtenue, on passe le manche à l'huile de lin et à la cire d'abeille. Un ptit coup de feutre sur la dremel afin de polir l'ensemble et c'est royal.

Dans la cas présent la lame a connu un polissage miroir qui n'est pas obligé. Pour la restaurer, il suffit de passer au papier de verre 120 à 600 successivement . 600 permettant de faire disparaitre la quasi totalité des rayures. Le reste se fait à la pate à polir et au feutre.